En direct de Cotonou !

Après un mois passé aux côtés des petites soeurs de l'Espérance en Christ, en quelques mots et une centaine de photos, elles vous disent un grand merci

Plusieurs d’entre vous connaissez ce pays par le biais de l’opération «  un cadeau pour moi, un cadeau pour lui »ou par les rencontres avec les prêtres béninois qui passent dans le diocèse (Le Père Macaire THON ou l’abbé Ignace DELLOUH)

J’ai eu la chance de passer un mois aux côtés de Sœur Monique LAURENT et Sœur Elisabeth HOUDOTE et de tous ceux qui gravitent autour de la communauté, notamment les 9 enfants de 7 à 19 ans qui sont à leur charge ! Petites sœurs de l’Espérance en Christ du Bienheureux Charles de Foucauld, elles sont depuis 3 ans de nouveau à Cotonou.

L’accueil et la bienveillance ne sont pas de vains mots pour cette communauté et la trentaine de personnes que vous croisez au cours de la journée autour de la maison est là pour vous le rappeler.

 

J’ai fait connaissance aussi avec l’Eglise béninoise : jeune et dynamique qui sans cesse rend grâce. J’ai assisté à l’engagement de 175 jeunes et adultes (nos professions de foi), participé au jubilé (30 ans : noces de perles) de l’abbé François Hinnougbé sur trois paroisses différentes avec toujours la même convivialité et un accueil chaleureux. J’ai rendu grâce avec le diocèse d’Abomey pour l’ordination sacerdotale de 12 ordinands, j’ai assisté aux funérailles de Sœur Marie Justine Agbo, directrice d’une école catholique et supérieure de la province amazone du Bénin. Dans les joies comme dans les peines, le peuple béninois se retrouve et prie, redit son merci au rythme des chants et des louanges. D’ailleurs la paroisse Marie Auxiliatrice qui m’a accueillie pendant ce premier mois d’été construit une église, les travaux sont lourds et coûteux mais chaque fidèle participe à l’élaboration de ce beau projet !

 

Côté touristique, les marchés sont une vitrine extraordinaire et colorée de ce qu’est l’Afrique ! Je suis allée sur le lac Nokoué à la rencontre des habitants des villages lacustres de Sô Ava et Ganvié. La pirogue est le moyen de transport le plus usité pour se déplacer et le calme et la sérénité qui se dégagent de ce lac, portent de nouveau à rendre grâce pour cette splendide création.

 

Un séjour africain remet un peu de plomb dans nos cervelles d’européens, et aide à changer nos attitudes de surconsommations et de gaspillage !

Les soins au Bénin ne sont pas remboursés, pour ceux qui peuvent se soigner le médicament est vendu à l’unité ! J’ai eu la possibilité de me rendre à l’hôpital St Luc fondé par Mgr Isidore de Suza, l’impatience qui est la nôtre Français dans les salles d’attente ou hôpitaux n’existent pas là-bas…. C’est plus de 4h sur un banc en extérieur sous le soleil, que nous avons patienté avant que l’on vienne nous chercher pour être vu par le médecin.

La mort est omniprésente, chaque jour une famille du quartier est touchée : la maladie, les accidents de la route, les mamans mortes en couche, le paludisme….

Mais l'Espérance est elle aussi omniprésente et bien plus forte alors la vie se poursuit, la route continue avec ses difficultés, ses petits bonheurs, ses rencontres et ses partages qui font grandir !

 

La communauté profite de mon passage et mon article pour vous redire un grand merci, votre aide financière est précieuse et nécessaire à l'éducation des ces enfants.

 

Article publié par Dorothée QUENNESSON • Publié le Mercredi 02 septembre 2015 • 3927 visites

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